En pleine forêt d’arganiers et de thuyas, la coopérative Marjana se situe sur un terrain entouré d’arganiers et de caroubiers. Elle est juste à 14 kilomètres d’Essaouira sur la route de Marrakech.
Cette coopérative a été crée en 2005, dans le cadre du programme national pour le développement socio-économique de la femme rurale.
La coopérative Marjana produit l’huile d’argan selon la méthode artisanale passant par six étapes manuelles, avec pour objectif de rendre accessible le travaille aux femmes du monde rural et de produire une huile d’argan de haute qualité, revendue ensuite au Maroc dans les boutiques ou à l’international, sur internet. Cette huile pure est utilisable à la fois dans les cosmétiques ainsi que pour les préparations culinaires.
Une organisation favorable à toutes.
25 femmes en 2005, la coopérative compte aujourd’hui plus de 80 adhérentes. Comme des associées, elles perçoivent chacune un acompte bimensuel sur le bénéfice, qui dépend de la production de chaque femme. Une fois par an et lors de l’assemblée générale, elles partagent le reste du chiffre d’affaires.
Les femmes de la coopérative Marjana surnomment l’arganier : l’arbre de vie, car il représente pour elles l’indépendance financière.
Les femmes ont élu un conseil administratif pour mieux gérer la coopérative qui se renouvelle tous les quatre ans et qui se compose de neuf femmes. Parmi elles, la présidente, la secrétaire, la caissière et les conseillères.
L’huile d’argan de la coopérative.
La fabrication de l’huile d’argan se fait selon les méthodes anciennes. Après la récolte les fruits de l’arganier sont séchés au soleil toute une semaine, puis les femmes les cassent à la main, à l’aide de pierre. Cette étape permet de récupérer l’amandon qui se trouve à l’intérieur du fruit.
Pour fabriquer 1 litre d’huile d’argan, ces femmes doivent récoltés 40 kilos de fruits, soit 2,5 kilos d’amandons.
Lorsque l’on souhaite de faire l’huile d’argan à destination culinaire, il est nécessaire de torréfier la graine avant de la presser sur des meules à pierre. Les amandons sont ainsi mis au milieu de la meule, puis broyés par celle-ci. Il en sort une pâte assez épaisse qu’il faudra malaxer pendant plusieurs heures pour en extraire l’huile.
Pour l’huile d’argan cosméthique, l’extraction se fait via une machine car celle-ci est plus délicate. Une fois récoltée, l’huile nécessite une décantation de quatre jours avant de pouvoir être mis en bouteille. C’est un processus long, qui demande beaucoup d’attention aux femmes de la coopérative.
Vous pourrez trouver toutes sortes de produits d’une grande qualité sur le site internet de la coopérative.